Quel est l’état du narcotrafic dans le monde ? Le Sénat entend des chercheurs
Le trafic de stupéfiants fait l’objet de nombreux fantasmes quant à son organisation et ses pratiques. Loin des séries américaines, la réalité de la criminalité organisée n’est pas toujours celle qu’on imagine. Comment le produit de ces activités criminelles s’intègre-t-il à l’économie légale ? Comment lutter plus efficacement contre le trafic ? La légalisation de certaines drogues, comme le cannabis, peut-elle être une solution ? Les sénateurs entendaient le 12 décembre dernier, dans le cadre d’une commission d’enquête sur le narcotrafic, des chercheurs experts du sujet, pour mieux comprendre ces réseaux.
Retrouvez leurs échanges.
00:40 Yann Bisiou, docteur en droit privé et sciences criminelles
5:58 Clotilde Champeyrache, économiste
16:38 Nacer Lalam, économiste
24:59 David Weinberger, sociologue
30:38 question d’Etienne Blanc, rapporteur de la commission d’enquête
30:59 Yann Bisiou
36:58 Nacer Lalam
39:44 Clotilde Champeyrache
49:39 David Weinberger
53:43 Yann Bisiou
58:37 Clotilde Champeyrache
1:06:12 Nacer Lalam
1:11:36 David Weinberger
1:16:19 question d’Etienne Blanc
1:19:42 Yann Bisiou
1:21:13 Clotilde Champeyrache
1:22:54 Nacer Lalam
1:24:30 David Weinberger
Très intéressant cette commission d’enquête, il manque juste l’audition des consommateurs
Ils n'ont pas parlé de l'utilisation du trafic de drogue comme moyen de lutte contre les mouvement de libération des pays d'Amérique du sud. Toujours pas de programme ambitieux de lutte contre les addictions, donc aucune lutte contre la demande.
C’est réellement une commission d’enquête passionnante. Il est temps de se remuscler et de diminuer l’influence du droit de l’hommisme dans nos institutions nationales et européennes, qui si cela continue va finir (l’influence) par faire plus de mort que la répression (entre overdoses, problèmes de santé publique et ultraviolence).
J'ai regardé pas mal des vidéos disponibles du sénat au sujet du narcotrafic, et à chaque fois les problèmes majeurs relevés ne sont pas les "lois droits de l'hommiste" mais un manque de coopération internationale, notamment avec des états complices (paradis fiscaux comme Malte et narco-etats comme la Belgique) et un délaissement de certains territoires (Quartiers populaires et campagnes).
Non c'est l'inverse, si les droits de l'homme était une priorité en France, on aurai pas ce problème de Traffic de drogue.
De très bons intervenants. Il faut remettre les douanes en nombre aux frontières. La libre circulation au sein de l'Europe permet aux trafics de s'épanouir... 3000 douaniers pour gérer tout le flux de marchandises et de personnes c'est ridicule. Durcir les peines de prison et les conditions d'enferment. La justice Française ne fait pas peur aux trafiquants. C'est une question de santé publique, avant qu'on finissent avec une partie de la population en mode "zombie" comme aux USA. Si au passage on pouvait interdire le tabac... qui contient autant de produit toxique que les drogues. Moi, je dis çà...
C'est très idéaliste de penser que mettre de la douane aux frontières fonctionnerai, les douaniers ont une fâcheuse tendance à se faire corrompre. J'avais lu un témoignage de narcotrafiquant qui disait que ses principales dépenses n'étaient pas l'acheminement des drogues mais le prix de corruption des autorités. Sans parler des drogues de synthèse...