Face à la "Menace des Émirats" : pourquoi le régime Tebboune n’est pas capable de protéger l’Algérie

Live d’Algérie Part avec Abdou Semmar : le président algérien Abdelmadjid Tebboune a abordé ouvertement le 30 mars dernier le conflit qui oppose actuellement l'Algérie aux Emirats Arabes-Unis lors de son interview périodique par des représentants de la presse algérienne diffusée par les télévisions algériennes publiques et privées. Mais le président algérien a adopté une attitude totalement déconcertante, incompréhensible et intrigante qui soulève de nombreuses interrogations sur le bien-fondé des accusations avancées par les autorités algériennes contre les Emirats Arabes Unis. "Tout le monde peut témoigner que nous n’avons jamais versé dans la violence verbale envers eux ", a dit ainsi le Président Tebboune. "Nous les considérons toujours comme des frères, nous prions Dieu de les ramener sur le droit chemin d’autant plus que nous au mois de Ramadhan", a-t-il encore insisté. " Leurs agissements ne sont pas logiques", a accusé le président de la République, estimant que les dirigeants du pays en question ont été conduits au « péché » par « l’orgueil », n’acceptant pas le fait qu’on leur « refuse ceci ou cela ». Abdelmadjid Tebboune a réitéré que l’Algérie « ne plie jamais » et que sa parole est « respectée » même par les grandes puissances. « Si tu cherches à avoir avec nous les comportements que tu as avec les autres, tu te trompes. Nous avons 5 630 000 chahid morts pour ce pays. Ceux qui veulent s’approcher de nous, qu’ils le fassent », a-t-il mis en garde. Il a ensuite fait ce reproche, toujours sans citer de nom : « Partout où il y a des conflits, l’argent de cet État est présent, au Mali, en Libye, au Soudan. » Le président Tebboune a clos sa réponse en livrant un message de paix et de fermeté, indiquant que l’Algérie ne cultive aucune hostilité « envers eux », souhaite « la cohabitation pacifique avec toutes les nations », mais pour ceux qui la provoquent « la patience a des limites ». Force est de constater que tout au long de son intervention, Abdelmadjid Tebboune n'a jamais osé prononcer le nom des Emirats Arabes-Unis. Il s'est contenté de parler uniquement de parler d'un "pays arabe" avec lequel l'Algérie cherche toujours à conserver de bonnes relations fraternelles. Pour rappel, le 10 janvier 2024, le Haut conseil de sécurité (HCS) avait dénoncé dans un communiqué les agissements « hostiles » d’un pays arabe, sans le nommer. Les observateurs avaient déduit que le pays visé était les Émirats arabes unis. Et depuis, ni Tebboune ni aucun autre officiel algérien ne daigne nommer directement les Emirats ou les tancer ouvertement pour les rappeler à l'ordre et riposter clairement à leurs supposées "manœuvres hostiles". Manque de courage, d'audace, lâcheté à peine déguisée, quoi qu'il en soit, avec une telle attitude frisant le ridicule, l'actuel régime Tebboune paraît faible et incapable de protéger sérieusement le pays. Inquiétant. Explications.
#abdousemmar #alger #algériens #pouvoir_algérien #tebboune #algeriepart #algérie #elections2024 #elections2024 #géopolitique #emiratsarabesunis #émirats #abudhabi #maroc #marocains #maghreb #conflits #diplomatie #manipulations #menaces #tension #guerre #complot #attaques #fakenews #analyse #interview #décryptage #sécurité #souveraineté